Pirate Game de Takagi Ryô

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Détails

/!\ Bien que chaque volume des "game" puisse être lu indépendamment d'après la mangaka, ceci est le troisième volume à avoir été publié.

Titre : Pirate Game

Titre original : Ôsama Game (海賊ゲーム)

Auteur : Takagi Ryô

Nombre de tomes : 6

Editeur : Tonkam

Editeur original : Kadokawa

Prix : 7,95 euros

Genre : Boys Love (ou yaoi, c'est comme vous voulez), comédie, fantasy médiévale

Résumé : Les pauvres pirates de Kuron ! Ils ne peuvent pas avoir de femmes sur leur navire puisque ça porte malheur et ils sont contraints de prendre hommes pour époux. Oui, bon, comme on est dans le monde merveilleux du yaoi, ça ne dérange personne...

Critique :

Y a-t-il vraiment quelque chose que j'ai aimé dans ce volume ? Hum... Globalement, ça m'a paru plus beau et plus clair dans la narration. Reste que ça manque franchement de consistance et qu'on tourne toujours autour du même type d'histoire, avec le même type de fin, avec des mêmes types de personnages. Je ne vois même pas l'intérêt de vous détailler qui fait quoi sur quinze lignes car ça rime peu ou prou à la même chose. Aucune surprise, aucun suspens, comme on sait d'avance qu'ils finissent tous ensembles. Bref, c'est assez ennuyeux. Encore et toujours ennuyeux. Ah, oui, les costumes sont toujours aussi bateau et les décors sont tellement bon qu'on a l'impression que le navire fait la taille d'un château. On a aussi le retour des scènes de cul aussi émoustillantes que votre voisin en marcel de bon matin. Sachant que votre voisin n'est pas John McClane dans Die Hard.

En plus, il y a quelques chose qui commence à me gêner dans le style de Takagi Ryô. Ces uke ressemblent soit à des nanas larmoyantes (d'autant plus qu'on ne voit pas leur pénis pour une question de censure et, non, je ne fais pas une fixation pervers là-dessus), soit à des pré-adolescents larmoyants. Notamment le uke de la dernière histoire qui se tape un mec de 30 ans au moins. Je n'ai pas beaucoup de moralité concernant mes lectures et mes écrits, parce que je sépare clairement la fiction de la réalité, et ce que je peux lire/écrire en fiction, je ne l'accepte pas forcément dans la réalité. Mais là, j'ai commencé à trouver ça, comment dire, un peu lourdingue. Ce n'est pas aussi violent et malsain qu'Okane Ga Nai, qui lui dépasse vraiment mon seuil de tolérance, mais voir un adulte (?) avec une tronche de pré-ados se faire défoncer le cul par son amant qui a le double de son âge (ou dix ans de plus), c'est pas vraiment mon fantasme. A moins que ce ne soit pour éveiller mon instinct maternel que je n'ai pas ou mon côté grande soeur alors que je suis fille unique ? Comparé à ça, le côté nana en pleurs, ça ne me gêne pas tant que ça en fait. Je n'ai rien contre les personnages efféminés. Je comprends aussi mieux pourquoi tous ces pirates sont pressés de se maquer avec un homme. Juste que pour une fois, avoir deux mecs du même âge, virils, musclés, en sueur, avec un pot de chocolat à tartiner... Euh, oui, je me calme et j'en reviens à ma critique !

Il y a autre chose qui m'a choqué mais cela ne concerne pas Takagi Ryô. J'ai l'impression que Tonkam a carrément inversé des passages narrés et des bulles. Je n'ai pas le numéro de page (pas de numérotation) mais c'est flagrant dans la dernière histoire, quand le petiot veut séduire le musicien pervers pour ensuite lui briser le coeur. Il y a un passage sans queue ni tête où les pensées du petiot s'adressent directement à l'autre, et où ses paroles à l'oral trahissent son plan (qu'il doit garder pour lui). La suite de l'histoire le confirme quand le musicien pervers lui apprend qu'il avait deviné qu'il comptait le séduire pour ensuite rompre, et que le petiot en est tout étonné, alors que dix pages auparavant, il lui avait révélé ledit plan. Je suis sûre que vous n'avez rien suivi mais c'est flagrant quand on a le manga en main. D'autres pages m'ont semblé tout aussi bizarres mais c'est plus difficile de confirmer le méli-mélo. En tout cas, quitte à encore faire "Roshieru langue de pute", on sent vraiment le travail soigné et consciencieux de l'éditeur...

Points forts :

  • C'est plus beau
  • C'est plus facile à suivre
  • Au volume 10 on aura peut-être donc bel et bien un chef-d'oeuvre ! Quoi ? Y en a que 6 ? Vous inquiétez pas, ça ne durera sans doute pas...

Points faibles :

  • Toujours la même chose
  • Uke en mode nana/ados en pleurs
  • Tonkam

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