Jellyfish

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Détails

 

Titre : Jellyfish

Titre original : Akarui Mirai

Réalisateur : KUROSAWA Kiyoshi

Durée : 1h54 en version longue (1h30 version courte)

Pays d’origine : Japon

Nombre de films : 1

Distributeur : Ad Vitam

Date de sortie au cinéma / en DVD : 3 décembre 2003 / 3 juin 2004 (version courte) et 8 novembre 2005 (version longue dans le coffret Kurosawa Kiyoshi « Séance + Jellyfish »)

Genre : Drame

Bande annonce :

 

Acteurs :

 

Résumé :
Mamoru est un jeune homme mystérieux : impossible de savoir ce qui se passe dans sa tête et il possède une méduse rouge venimeuse qu'il essaye progressivement d'acclimater à l'eau douce dans l'espoir qu'elle survive à Tokyo. Yuji, jeune rêveur sans repère, travaille dans la même usine que Mamoru. Inséparables, Yuji suit Mamoru comme son ombre. Mais un jour, Mamoru décide subitement de confier sa méduse à Yuji et de démissionner. Le soir même, il se voit arrêté pour le meurtre de leur patron (assez envahissant il faut l'admettre) et de sa femme. Yuji est persuadé que Mamoru a fait ça pour le devancer et ainsi le protéger...

 

Critique :
"Etrange" est le mot qui me vient en premier à l'esprit... et heureusement, puisque c'est bien ce que j'attendais du film justement :p.
Je ne vais pas en faire un pavé puisque j'arrive beaucoup mieux à parler en long, en large et en travers de films d'horreur, fantastique ou SF, que de film "dramatique", je dirais simplement que j'ai passé un très bon moment devant cette histoire.
Yuji est un personnage hallucinant (et halluciné ^^), un rêveur, un inadapté social un peu perdu : il porte le film sur ses épaules... enfin c'est surtout l'acteur (j'avoue : je suis tombée sous le charme :p) qui réussit à lui donner une dimension incroyable et le rend touchant comme c'est pas permis ! Mais à côté de lui, les autres acteurs et personnages (Arita père et fils donc) sont tout aussi captivants.

Kiyoshi Kurosawa (réalisateur du fabuleux Kaïro) dresse le portrait d'une jeunesse assez à part : Yuji dit qu'il peut voir l'avenir en rêve, mais semble se complaire dans le fait de ne pas en avoir, il laisse Mamoru décider à sa place de ce qu'il doit ou ne doit pas faire, et se raccrochera de la même façon au père de celui-ci... mais rien de déshonorant ici, puisqu'en face de lui, Kurosawa nous présente des adultes enfermés dans leur petite vie, sans davantage de perspective d'avenir que Yuji ne parait en avoir... sauf qu'eux ne semblent pas s'en rendre compte et encore moins l'accepter ! Yuji vit le moment présent (avec un faible pour les moments où il dort) et semble avoir peur de "s'enfermer" sur une voie unique...
Et la méduse (Jellyfish) dans tout ça me direz-vous ? Et bien elle illumine le film (au sens propre comme au figuré ;)), en apportant de la beauté (beauté mortelle comme son venin) et du mouvement dans un Tokyo figé et triste.

La réalisation de Kurosawa ne paye pas de mine, et c'est fait pour : il utilise une caméra DV (chose que je n'apprécie pas d'habitude, mais là j'adhère complètement) et choisit bien souvent de poser sa caméra et de laisser faire les acteurs... simple mais très efficace, l'ambiance du film étant primordiale. La musique accompagne le tout à merveille, surtout le "thème de la méduse" qui est très agréable et joyeux.

En bref : un film qui parle de la confrontation jeunes/adultes sans jamais se prendre la tête ou s'enfoncer dans des pseudos réflexions à deux balles, mais avec une simplicité et une honnêteté presque magique... comme la méduse ;).

(ps : je précise que je n'ai vu que la version longue, et ne serais juger de la courte).

  • Points positifs :
    + Acteurs parfaits
    + Traitement simple d’un sujet qui ne l’est pas
    + Personnages attachants
    + Méduse hypnotique

  • Points négatifs :
    - Pourquoi il existe une version courte ? o_O;

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