Cinquante Nuances, Tome 2 : Cinquante Nuances plus sombres de E. L. James
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- Créé le samedi 19 janvier 2013 16:32
- Mis à jour le samedi 19 janvier 2013 16:46
- Écrit par Tatsu
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Titre: Cinquante Nuances, Tome 2 : Cinquante Nuances plus sombres
Titre original : Fifty Shades, book 2: Fifty Shades Darker
Auteur : E. L. James
Nombre de tomes : Saga en 3 tomes :
- Cinquante Nuances, Tome 1 : Cinquante Nuances de Grey
- Cinquante Nuances, Tome 1 : Cinquante Nuances plus sombres
- Cinquante Nuances, Tome 1 : Cinquante Nuances plus claires
Nombre de pages : 594
Éditeur : Editions JC Lattès
Éditeur original : Editions The Writer's Coffee Shop Publishing House
Prix : 17€
Genre : Romance
Résumé : Dépassée par les sombres secrets de Christian Grey, Ana Steele a mis un terme à leur relation pour se consacrer à sa carrière d éditrice. Mais son désir pour Grey occupe toujours toutes ses pensées et lorsqu'il lui propose un nouvel accord, elle ne peut y résister.
Peu à peu, elle en apprend davantage sur le douloureux passé de son ténébreux M. Cinquante Nuances, toujours aussi passionné. Tandis que Christian lutte contre ses démons intérieurs, Ana doit prendre la décision la plus importante de sa vie.
Critique :
Il faut avouer qu’après Les infortunes, revenir à cette saga c’est un peu comme passer d’un film d'horreur aux Bisounours (quoique j'en connais pour qui les bisounours c'est plus horrible qu'un film d'horreur...). La niaiserie qui règne dans cette histoire ne m’avait pas manqué à vrai dire. Alors oui, en fermant le livre j’ai toujours envie de lire le troisième (et dernier, ouf) tome de la saga, pour savoir ce qu’il se passe. Mais ceci est dû uniquement au fait que l’auteur est capable de finir ses chapitres sur une question, de sorte qu’on a envie d’en connaître la réponse.
En dehors de ça, j’ai trouvé ce tome plat, sans grand intérêt, si ce n’est la réponse à une question qu’on se pose depuis le début, et beaucoup moins intéressant que le premier. Peut-être l’écriture est-elle un peu plus mature, mais vraiment d’un chouïa alors. Parce que les descriptions donnent toujours un sentiment d’avoir un univers trop enfantin pour l’âge des protagonistes, notamment concernant Christian. Sans compter que plus dégoulinant de guimauve serait difficile à ce niveau.
En fait, j’ai eu l’impression que quasiment la moitié du livre n’était que remplissage futile pour meubler un peu l’histoire et monter le nombre de tomes à 3. Le pire était sans doute la partie avec la disparition de Christian. Une partie où on voit encore les « talents » de l’auteure pour la redondance et les répétitions. Du coup, on a un sentiment de lassitude, et j’en suis même venue à me dire que ce tome était de trop et à me dire qu’il était impossible d’avoir pu écrire un troisième tome avec cette histoire. Et pourtant…
J’aurais presque envie de dire qu’on s’éloigne de l’univers Twilight, mais finalement non. Le coup du mariage a définitivement enterré cette idée. Maintenant je m’attends même à voir Ana enceinte dans le troisième tome après la lune de miel. Et je ne reviendrai pas sur le « trop de sexe tue le sexe », rien n’a changé de ce côté-là non plus.
Enfin, un dernier point que j’avais oublié de mentionner dans la chronique du premier tome, c’est ce truc de « déesse intérieure ». Alors la conscience, je veux bien. Donner un aspect physique à ladite conscience avec des lunette en demi-lune à la Dumbledor, passe encore. Mais imaginer une déesse intérieure dont on se demande vraiment à quoi elle sert, là je ne comprends absolument pas. Si quelqu’un arrivait à éclairer ma lanterne, je lui en serais infiniment reconnaissante !
- Points positifs :
+ Enfin la réponse à la question qu’on se pose depuis le premier tome (même si on s'en doute fortement)
+ Des fins de chapitres qui arrivent encore à donner envie de continuer - Points négatifs :
- Histoire plate, sans intérêt
- Définitivement trop niais pour une histoire que se veut sur la base du BDSM
- Trop de futilités qui donnent l’impression d’être là juste pour meubler
- Toujours des répétitions à gogo
- La déesse intérieure qui sert à rien