Georgina Kincaid 4 : Succubus Heat de Richelle Mead
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- Créé le mercredi 21 décembre 2011 10:26
- Mis à jour le samedi 29 décembre 2012 17:04
- Écrit par Roshieru
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/!\ Lu à partir de la version numérique
Titre : Georgina Kincaid 4 : Succubus Heat
Titre original : Georgina Kincaid 4 : Succubus Heat
Auteur : Richelle Mead
Nombre de tomes : saga en 6 volumes (en cours ?)
- Succubus Blues
- Succubus Nights (USA : Succubus on top)
- Succubus Dreams
- Succubus Heat
- Succubus Shadows
- Succubus Revealed
Nombre de pages : 520
Editeur : Bragelonne/Milady
Editeur original : Kensington
Prix de l'édition papier : 8,00 euros (format poche)
Prix de l'édition numérique : 5,99 euros
Machine de test : Cybook Orizon
Format du fichier utilisé : Epub (existe aussi sur Kindle)
DRM : sans
Genre : romance paranormale
Résumé : Georgina Kincaid est un vilain, vilain succube : depuis sa rupture avec l'auteur de best-sellers Seth Mortensen, elle est devenue si insupportable que son patron Jerome, l'archidémon de Seattle, décide de la " prêter " à l'un de ses rivaux... et de lui faire jouer les Mata Hari en espionnant l'Armée des ténèbres*. Mais Jerome est enlevé et Georgina perd ses pouvoirs ! Point positif : rien ne l'empêche plus de coucher avec Seth sans l'estourbir - sauf un détail: sa nouvelle petite amie. Georgina semble être la seule à vouloir retrouver Jerome, et elle a peu de temps avant que l'enfer se déchaîne...
Critique :
La dernière fois, j'avais promis que je me fâcherais tout vert si Georgina Kincaid ne s'élevait pas un peu au-dessus des sphères de la romance paranormale. Oubliez ce que j'ai dit. Quoi qu'il arrive, il semble bien que je sois incapable de résister à ses charmes. Je commence à lire, je me dis que cette fois je vais être méchante et puis je n'y arrive pas. Un peu comme devant mon chat quand il fait une bêtise et qu'il me dévisage de ses grands yeux plein d'une tristesse hypocrite.
Pourtant, je reconnais que Georgina Kincaid n'a pas que des qualités. Certains points de l'intrigue restent très prévisibles (d'autres moins) mais notre héroïne est toujours aussi lente à comprendre ce que le lecteur a déjà compris. Les personnages, même ceux qui sont censés être méchants, ne font pas vraiment trembler le lecteur d'appréhension. Il faut dire qu'ils ne font pas grand chose qui puisse vraiment traumatiser le lecteur. Dans beaucoup de cas, ces deux arguments suffiraient déjà à m'énerver et la présence de très longues pages consacrées aux amourettes de l'héroïne suffirait à me faire craquer de rage. Mais pas avec Georgina Kincaid.
Peut-être que ses avantages, à commencer par les personnages haut-en-couleur et l'avancée du fil rouge à chaque volume, me suffisent pour lui pardonner ses manques. Ou, bien, c'est tout simplement le plaisir coupable de lire une romance paranormale pas si mal écrite et où l'héroïne ne cherche pas forcément à se caser avec le mec le plus détestable mais ô combien viril du cheptel de beaux gosses. Elle ne galope pas après celui qui la maltraite en plein complexe de femme battue. Georgina est un personnage que je trouve touchant, surtout qu'elle doit encore faire face dans cette histoire à des événements qui la fragilisent. Même si c'est une succube, même si elle cède à ses envies, elle ne se conduit pas comme la reine des salopes et se soucie de son entourage. La plupart des héroïnes d'urban fantasy et romance paranormale, genres regroupés chez nous sous cet horrible terme de "bit lit" que je supporte de moins en moins, me déplaisent justement parce qu'elles sont tout l'inverse.
Alors, c'est vrai : Georgina Kincaid, c'est gentillet. Ce n'est pas Nightside. Ce n'est pas un roman de Stephen King. Mais c'est comme le chocolat. Une fois qu'on a commencé, c'est un peu difficile d'arrêter. On sait que le chocolat ce n'est pas bien, et on sait que Georgina Kincaid n'a rien d'un must, mais c'est trop bon. J'ai envie de savoir la suite. J'ai envie de savoir si mes soupçons depuis le début sur Seth et sur le contrat de Georgina se vérifient.
* Je n'en suis pas certaine à 100% (ni la VO ni la VF ne le précise) mais je pense qu'il s'agit d'une référence directe à Evil Dead III : Army Of Darkness, le dernier épisode burlesque de la série culte de Sam Raimi. Dedans, Ash (Bruce Campbell) se retrouve au 14ème siècle, doit retrouver le Nécronomicon et combattre une armée de démons squelettes avec l'aide de chevaliers et de son fusil à canon scié. Pas étonnant que les vrais démons de Georgina Kincaid n'arrivent pas à garder leur sérieux puisque les satanistes ont tout l'air accroc au vidéoclub !