N.I.X de Lydie Blaizot

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Créé le lundi 10 décembre 2012 18:05
Mis à jour le samedi 29 décembre 2012 17:04
Écrit par Roshieru
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/!\ Ce livre a été lu à partir de l'édition numérique.

Titre : N.I.X

Auteur : Lydie Blaizot

Nombre de pages : ?

Editeur : Voy'el

Genre : Aventure, SF

Prix papier : 11,40 euros

Prix de l'édition numérique : 3,99 euros

Machine de test : Cybook Odyssey

Format du fichier utilisé : Epub

DRM : sans

Résumé : Deborah Alexander, étudiante en arts plastiques, Cole Brukenmeyer, professeur de sciences à l’université d’Howard et Nicholaï Radovski, propriétaire d’un bar branché de Washington, n’ont a priori rien en commun. Leur destin bascule le jour où un accident de la circulation les réunit : à l’hôpital, les médecins découvrent qu’ils sont des Pronix, des humains créés par un scientifique désireux de démontrer au monde entier son génie. De simples citoyens, ils deviennent des parias de la société. Ils décident alors d’unir leurs forces pour fuir ensemble et retrouver leur créateur afin qu’il les aide. Poursuivis sans relâche, leurs chances de réussite semblent bien minces… D’ailleurs, leur ennemi est-il vraiment celui qu’ils croient ? Et au milieu de toute cette confusion, qui est ce mystérieux Buffer, joueur de golf invétéré et franchement timbré, qui ira jusqu’à les kidnapper afin de les ramener à Washington ?

Critique :

Lorsque j'ai débuté N.I.X, je n'ai pu m'empêcher de trouver une légère ressemblance avec le Facteur 119, roman de SF de la même auteur, et, sur certains points, avec la Maison de Londres. Cette novella possède en effet des thèmes qui me paraissent récurrents chez l'auteur : les anti-héros (ici, un barman, un professeur d'université un peu couard et une adolescente au génie mal reconnu), les manipulations scientifiques dans le but d'améliorer l'humanité (ici, génétique, et plus robotique dans le Facteur 119), une situation inextricable dans laquelle les protagonistes se retrouvent empêtrés, seuls contre tous... Cependant, si j'avais été un peu désarçonnée par le Facteur 119, j'ai préféré la lecture de N.I.X. Certes, on pourra dire que ce N.I.X est bien moins épique que son grand-frère où le space opera percute l'aventure intergalactique (ici, on reste sur Terre, et dans la même ville), et que le prologue explicatif nous plonge moins vite au coeur de l'action. En revanche, cette novella ne comporte aucun temps mort et aucune répétition, aucun chichi inutile dans l'écriture. Il y a aussi un "je ne sais quoi" qui m'a donné l'impression que les héros étaient plus profonds et attachants, peut-être en raison d'une plus grande place laissée à l'introspection. Si la résolution de l'intrigue, toute en ironie mais aussi, d'une certaine manière, en deus ex machina, ne sera peut-être pas au goût de tous, l'humour et un duo de personnages haut en couleurs rattrapent ce détail. On passe donc un excellent moment avec cette novella, et la fin nous laisse un curieux désir de... gaufres... pour une raison que je vous laisse découvrir.

Points forts :
- une écriture toujours aussi dynamique
- les personnages
- l'humour
- la fin

Points faibles :
- la fin, car elle pourra déplaire
- certains points communs avec le Facteur 119...
- ... tout en étant moins épique que son grand-frère !