Le facteur 119 de Lydie Blaizot

Note utilisateur:  / 0
MauvaisTrès bien 
Détails
Créé le lundi 18 juillet 2011 07:59
Mis à jour le samedi 29 décembre 2012 17:04
Écrit par Roshieru
Affichages : 3247

/!\ Ce livre a été lu à partir de l'édition numérique.

Titre : Le facteur 119

Auteur : Lydie Blaizot

Nombre de pages : 351

Editeur : Voy'el

Genre : Aventure, SF

Prix papier : 23 euros

Prix de l'édition numérique : 7 euros

Machine de test : Cybook Orizon

Format du fichier utilisé : Epub

DRM : sans

Résumé : Cybernéticien de génie, le professeur Ellyard McComb découvre que ses créations ont été détournées de leur but premier pour mener tout un peuple à sa perte. Il parvient à modifier, dans leur programmation, le facteur 119, celui qui pourrait tout compromettre. Il prend ainsi tous les risques pour contrer les sombres desseins de Henri Havensborn, son patron sans scrupule, jusqu’à mettre sa propre existence, ainsi que celle des Intelligences artificielles qu’il a créées, en danger.

Critique :

Cela faisait un moment qu'il me faisait du charme, ce Facteur 119, avec sa couverture que je trouve très réussie.

Cependant, je dois confesser que j'ai un peu moins apprécié Le facteur 119 que La maison de Londres. Ce qui ne signifie pas qu'il s'agit d'un mauvais roman mais tout simplement que j'ai été un peu désarçonnée en le lisant. C'est peut-être parce qu'on retrouve encore un groupe de héros aux liens forts, ce qui m'a donné un sentiment de déjà-lu, ou bien qu'il s'agisse plus d'un roman d'aventure dans un cadre SF que d'un pur roman de SF. Or, sur le coup, je m'attendais plutôt à de la pure SF. C'est peut-être parce que j'ai eu l'impression qu'il me manquait des informations, au niveau de l'univers, mais il est vrai que je suis le genre de lectrice à aimer les détails inutiles. C'est peut-être parce que j'ai trouvé que les situations dramatiques tendaient à se résoudre trop facilement, ce qui tend à nuire au suspense. D'un autre côté, je suis aussi le genre de lectrice qui aime quand les héros en prennent plein la tronche, voire crèvent dans d'abominables souffrances physiques et morales. Vous savez pourquoi j'aime Buffy, Angel, Battlestar Galactica et Torchwood ? Principalement parce que ces séries n'ont jamais hésité et n'hésitent pas à tuer leurs héros. Mais ce sont aussi des séries qui peuvent être détestés pour ça, alors je ne considère pas cet aspect comme un critère de qualité universel.

Comme je le disais plus haut, Le facteur 119 n'est pas un mauvais roman, juste un roman qui ne coïncide pas tout à fait avec mes goûts et dans lequel j'ai eu forcément des difficultés à rentrer. Je pense qu'il plaira à ceux qui aiment les romans d'aventure (avec ou sans SF) et même à ceux qui n'aiment pas la SF, si j'en juge par certaines critiques que j'ai parcouru après ma lecture. L'humour, et il y en a beaucoup aussi, fait mouche la plupart du temps. C'est très bien écrit et sans en tartiner des tonnes en descriptions inutiles. Les personnages sont attachants et les I.A. voient leur personnalité évoluer, ou plutôt s'affirmer, au cours de l'intrigue d'une façon tout à fait naturelle et sans discours pontifiant à propos de ce qui fait - ou pas - leur "humanité". Et de façon tout à fait personnelle, j'ai trouvé l'introduction du texte et la toute fin très réussie (mais, dans ce dernier cas, on notera que mon penchant sadique se manifeste à nouveau). D'un point de vu encore personnel, j'ai beaucoup aimé la relation entre McComb et Karl.

Je n'ai pas eu l'occasion de lire le livre en papier. Par contre, je tiens à féliciter Voy'el pour se politique numérique : les prix sont corrects. La qualité l'est aussi. Il n'y a pas de DRM. Le pourcentage auteur est plus que correct. J'ai par contre était surprise de ne pas pouvoir mettre ma police préférée pour la lecture alors que ma liseuse est capable de passer outre une obligation de ce genre. Je ne sais pas si c'est voulu ou pas (Lydie n'a pas été capable de me dire), mais je ne sais pas si c'est très judicieux. Des personnes ayant un handicap visuel peuvent être amenées à utiliser ce type d'appareil et il y a peut-être des polices personnelles avec lesquelles elles vont se sentir plus à l'aise.

J'ai noté un autre point : il manque des mots dans certaines phrases et il reste encore quelques coquilles. Renseignements pris, il semble bien que seule l'édition numérique soit concernée. Je ferai une mise à jour de cette chronique quand le problème aura été réglé.

Points forts :

Points faibles :