Femmes de l'Autremonde 4 : Magie d'entreprise de Kelley Armstrong

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Créé le samedi 5 mars 2011 10:30
Mis à jour le samedi 29 décembre 2012 17:04
Écrit par Roshieru
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/!\ Ce livre a été lu à partir de l'édition numérique.

Titre : Femmes de l'Autremonde 4 : Magie d'entreprise

Titre original : Women of the Otherworld : Industrial Magic

Auteur : Kelley Armstrong

Nombre de tomes : série en 12 volume, en cours

+ 6 nouvelles & novellas

[détail]

Nombre de pages : 640

Editeur : Milady

Editeur original : Bantam

Genre : Bit Lit

Prix de l'édition papier : 9 euros

Prix de l'édition numérique : 4,99 euros

Machine de test : Cybook Orizon

Format du fichier utilisé : Epub

DRM : sans

Résumé : Une jeune sorcière vient d'être agressée et laissée pour morte. Paige et Lucas se lancent à la poursuite du tueur et découvrent bien vite qu'il n'en est pas à sa première victime. Leur enquête les mettra aux prises avec une célébrité pratiquant la nécromancie, une divinité celtique, Esus, qui lance des vannes, un fantôme très énervé et un groupe de vampires qui auraient vraiment préféré figurer dans un roman d'Anne Rice... Quant à Paige, le combat qui l'attend est de ceux qui font grandir en un clin d'oeil les jeunes femmes impétueuses... si elles y survivent.

Critique :

Sans vraiment être capable d'expliquer pourquoi, j'ai un peu moins apprécié ce quatrième volume de Femmes de l'Autremonde. Quand je dis "moins", cela ne signifie pas "oh mon Dieu, qu'est-ce que c'était nul, j'ai détesté !". J'ai tout simplement était moins prise par l'histoire.

Pourtant, Magie d'entreprise a de sérieux atouts, a commencé par son bon équilibre entre humour, action, sentiments et mystère. Cette fois-ci, on rencontre la famille Cortez et surtout Benicio, le père de Lucas, qui est aussi le dirigeant de la plus puissante Cabale de mages. Plus que d'amour, c'est de famille dont nous parle encore Kelley Armstrong. Comme dans Magie de pacotille, la romance n'est pas absente et la relation de Paige et Lucas s'approfondit, cependant il ne s'agit pas du thème central du roman et les passages érotiques sont rares. Ceux qui veulent un roman bit lit vraiment centré sur l'amour et le couple seront donc déçus. Kelley Armstrong s'intéressait dans le précédent volume aux rapports compliqués et conflictuels de Paige et Savannah, mais aussi ceux de Savannah avec sa défunte mère et son père, Kristof Nast. Cette fois, elle développe ceux de Paige et Lucas face à la famille Cortez et Benicio. Ce dernier n'est d'ailleurs pas vraiment le père monstrueux auquel on pourrait s'attendre, mais je ne vous en dis pas plus.

Magie d'entreprise ne parle pas que des mages et de la Cabale familiale de Lucas. On en apprend aussi plus sur les vampires, non sans humour, puisque certains prennent effectivement Anne Rice et le gothique trop au sérieux, ce qui n'est pas sans engendrer quelques conflits avec la très sophistiquée et mondaine Cassandra, de retour dans ce volume. On découvre aussi plus en profondeur les nécromanciens, avec le personnage de Paige, pseudo-médium star de la télé, quarantenaire et croqueuse d'hommes. Par ailleurs, notre meute préférée de loup-garous montre aussi le bout de son museau.

Le principal problème de Magie d'entreprise, c'est peut-être sa longueur. Pourtant, si on compare au premier volume, il y a beaucoup moins de passages introspectifs. Depuis le second volume et surtout le troisième, Kelley Armstrong use de beaucoup plus de dialogues, bien rythmés, sans pour autant donner un côté trop light à ses romans. Non, le problème, c'est que l'enquête, malgré ses nombreux rebondissements, est un peu longuette et que la fin, son épilogue, est un peu trop rapide, comme toujours. Par ailleurs, contrairement aux précédents volumes, les héros ne sont que rarement directement en danger dans les deux premiers tiers du roman, ce qui délave un peu le suspens. Ceci étant dit, vu le programme que semble proposer le cinquième volume, Hantise, j'ai bon espoir que ce ne soit qu'un petit passage à vide.

Niveau ebook, les principaux défauts des premiers Femmes de l'Autremonde sont quasi absents. Le chargement des chapitres est rapide (5 secondes environ, ce qui n'est rien comparé à la bonne minute ou plus des autres). J'ai aussi noté bien moins de coquilles comparé à Magie de pacotille.

Niveau traduction, encore une fois, je ne prendrais pas la peine d'une comparaison précise avec citation d'extraits car la VF va dans le sens des extraits anglais que j'ai trouvé. Encore une fois, cela ne signifie pas l'absence d'erreurs sur l'ensemble du roman mais la traduction paraît coller à la VO, sans la ré-inventer.

Points forts (Vous savez, j'ai vraiment du mal avec cette partie) :

Points faibles :