7 Shades of Zombie de Esteban Bogasi

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Créé le dimanche 13 octobre 2013 14:58
Mis à jour le lundi 14 octobre 2013 18:49
Écrit par Tatsu
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Couverture de 7 shades of zombie de Esteban Bogasi

Titre : 7 Shades of Zombie, tome 1 : Gris Argent

Auteur : Esteban Bogasi

Nombre de tomes : 2 actuellement, au moins un troisième en préparation.

Nombre de pages : 52 pages

Éditeur : The Cube

Prix : 0.99€ (n'existe qu'en version numérique actuellement)

Genre : Science-fiction, Thriller

Résumé : Lucie est une jeune femme indépendante et sûre d’elle. Mais quand elle doit remplacer son colocataire Antoine pour cause de gueule de bois, toutes ses certitudes s’apprêtent à voler en éclat. Elle fait alors la rencontre d’un troublant chef d’entreprise. Mais celui qu’elle perçoit d’abord comme un homme d’affaire arrogant et prétentieux se révèle un être sensible mais surtout différent. Un zombie.
Commence alors un parcours initiatique hors du commun entre horreur, humour et sentiments.

Un zeste de romance, une pincée de fantastique, une touche de morts-vivants, le tout saupoudré d’humour noir, voilà ce qu’est en quelques mots 7 Shades of Zombie.
Mais 7 Shades of Zombie c’est avant tout une histoire d’amour improbable entre une jeune femme et un zombie qui met tout en œuvre pour garder un semblant d’humanité.

Vous ne regarderez plus les morts-vivants de la même façon…

Critique : Il faut croire que mes hauts-le-coeur avec Warm Bodies ne m’ont pas suffit. Je récidive la romance zombie avec cette saga complètement… Euh… Je n’ai pas encore trouvé de mot adéquat pour la décrire.

Déjà, je pense que certains auront remarqué la ressemblance frappante avec le titre du Best-Seller (pauvre monde…) 50 Shades of Grey. Et à raison, car cette histoire est plus ou moins une parodie, version zombie. J’avoue que c’est surtout en voyant M. Gris apparaître dans le récit que j’ai tilté. Et en y réfléchissant bien, il se passe sensiblement la même chose au début, à une petite subtilité près : le colocataire gay qui fait fortement penser à la saga Crossfire. Du coup, même si on pourrait dire “niveau originalité on repassera”, il faut avouer que l’esprit de l’auteur ne doit pas être très net pour avoir imaginé un truc pareil.

Je veux dire, sérieusement, vous rencontrez un homme bizarre, au teint grisâtre, qui vous apprend qu’il est un zombie (pardon, semi-zombie) et, après avoir vomi tout ce que pouvait contenir votre estomac, vous lui demandez de devenir comme lui ? Certains vont me faire la comparaison avec les vampires, et ils auront raison, comparaison qui revient d’ailleurs très fréquemment dans l’histoire, certainement pour se moquer du genre et surtout des jeunes filles en fleur qui fantasment là-dessus (c'est le but de la parodie après tout ^^). Mais boire du sang est une choses, manger des rognures d’ongles, des poils ou des peaux mortes, c’est quand même beaucoup moins sexy d’un coup…

Par contre, je tiens quand même à faire une remarque : ce livre n’est certes pas cher, 99cts l’épisode, mais ça me paraît quand même un minimum que de ne pas avoir de fautes, ou très très peu ! Très franchement, on doit parfois pas être loin d'avoir une faute toutes les deux pages en moyenne. Et ce n’est pas toujours des petites erreurs à peine visibles : des majuscules/accents oubliés, la cédille du “ça” qui s’enfuit (j’devrais sans doute faire pareil d’ailleurs), des “qu’en même”, des “prendre ses jambes à son coup” ou des “quand à elle” (ce dernier étant récurent, à croire que ni l’auteur ni le correcteur ne connait le mot “quant”), et même des redondances. Et ce n’est pas une mauvaise traduction, l’auteur est français : il va falloir revoir vos correcteurs chez The Cube !

Après, il faut quand même avouer que l’auteur a un style assez sympathique, et un humour qui a réussi à m’arracher quelques sourire entre deux grimaces de dégoût. Mais tout ceci m’aurait probablement paru moins sordide si la romance était plus crédible, dans le sens où, très franchement, on n’a aucune envie d’être à la place de Lucie et de vivre sa “romance”.

Bref, je ne sais pas trop quoi penser de ce premier tome, si on peut appeler ça ainsi avec seulement 50 pages, mais ce qui est sûr, c’est que l’auteur me donne l’impression de prendre des trucs pas très légaux pour écrire ça… Et moi je n’ai même pas cette excuse pour avoir la curiosité d’ouvrir tout de même le tome suivant. Sauvez-moi !

PS : Pour être tout à fait honnête, j’ai commencé à lire le “tome” suivant (toujours d’une cinquantaine de pages), et c’est franchement pas mieux, même pire je dirais. Je pense donc ne pas le finir, et sourtout ne pas continuer la saga, et que cette chronique sera la seule et unique que vous verrez de ma part sur ce livre. Brrr… Je reviens, je vais vomir.