Georgina Kincaid 2 : Succubus Nights de Richelle Mead

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Créé le mercredi 30 mars 2011 08:34
Mis à jour le samedi 29 décembre 2012 17:04
Écrit par Roshieru
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Titre : Georgina Kincaid 2 : Succubus Nights

Titre original : Georgina Kincaid 2 : Succubus Nights

Auteur : Richelle Mead

Nombre de tomes : saga en 6 volumes (en cours ?)

Nombre de pages : 376

Editeur : Bragelonne/Milady

Editeur original : Kensington

Prix : 19,00 euros

Prix de l'édition numérique : 5,99 euros

Machine de test : Non texté

Format du fichier utilisé : Epub

DRM : sans

Genre : Bit-lit, romance paranormale

Résumé : L'amour, ça fait mal. Et nul ne le sait mieux que Georgina Kincaid, à qui il suffirait d'embrasser son petit ami pour le vider de sa force vitale. Car Georgina est un succube, un démon qui tire son pouvoir du plaisir des hommes. C'est vrai qu'il y a des compensations plutôt sympas : elle peut changer de corps à volonté et elle est immortelle. Mais ne pas pouvoir roucouler avec le seul homme qui l'accepte comme elle est, c'est trop injuste ! Dans la librairie où elle travaille, c'est aussi un peu chaotique. Son collègue Doug a un comportement pour le moins étrange et Georgina soupçonne quelque chose de bien plus démoniaque qu'une overdose d'expressos. Et voilà que son meilleur ami immortel, un incube irrésistible, l'appelle sur une mission de séduction plus que délicate. Une fois encore, Georgina va devoir remuer le ciel et l'enfer - et vite !

Critique :

Sur le papier, ce second volume de Georgina Kincaid cumule tout pour m'agacer : une héroïne qui les tombe tous et qui, malgré son âge, en sait toujours aussi peu sur l'univers qui l'entoure, une bonne moitié du bouquin gravitant autour des problèmes de son couple, peu d'action, des héros du "mauvais côté" toujours aussi gentillets, une certaine inconsistance dans les explications mythologiques et historiques de Richelle Mead (qui aurait pourtant une maîtrise en religion comparée !) et une intrigue générale qui n'est pas forcément haletante même si elle est bien moins prévisible que celle du premier volume. Mais... j'ai adoré. D'ailleurs, je viens d'enchaîner sur Succubus Dreams et seule l'heure avancée de la nuit m'a fait arrêter dans ma lecture.

Georgina Kincaid est le genre de série dont je vois les défauts sans pour autant m'empêcher d'aimer. C'est peut-être à cause de l'humour du bouquin qui fait mouche chez moi. C'est peut-être car ce second volume n'a pas d'autres prétentions que de nous distraire : or, quand ça évite d'être pompeux et prétentieux, je pardonne plus facilement les défauts. C'est peut-être car Georgina n'est pas le cliché ambulant de la nana bombe sexuelle totalement pétasse et dénuée de cervelle que j'ai envie d'étrangler jusqu'à ce que mort s'en suive. Contrairement à Riley Jenson, notamment dans les deux premiers volumes de la série éponyme, elle pense à sauver les gens, ensuite à s'envoyer en l'air pour recharger ses batteries de succube. C'est peut-être parce que Seth n'a rien du beau ténébreux hyper musclé qui fait son macho/mec viril : même s'il n'est pas moche, il a plutôt un profil geek ou écrivain sans vie sociale. Leur couple n'est pas vraiment le couple type "Harlequin". C'est peut-être parce que j'adore certains personnages secondaires, comme Carter. C'est peut-être car les scènes érotiques, bien que longues, ne m'ont paru ni envahissantes ni déplacées. C'est peut-être car Georgina et Bastien, son ami incube, s'en prennent à ce que je déteste : les associations prônant les valeurs familiales de façon extrémiste, quitte à être homophobe, sexiste, bref, profondément intolérant....

Succubus Nights ne bouleverse ni la Bit Lit, ni la romance paranormale, et encore moins la littérature en général. Mais c'est une petite sucrerie bien sympathique, et qui ne cherche qu'à être sympathique. A ce jour, la seule chose qui me paraît très rédhibitoire dans cette série, c'est que la version poche se fait toujours désirer (prévue à partir de juin 2011). Pour les amateurs de numérique, une version ebook serait aussi un gros plus. Non, que dis-je, une nécessité ! Parce que, soyons sérieux : 19 euros, c'est un peu cher pour une série même sympathique. Et le grand format, pas pratique du tout alors que c'est justement le genre de bouquins que je prendrais avec moi pour un long voyage en avion.

Points forts :

Points faibles :