L'étoile de Pandore 2 : Pandore Menacée de Peter F. Hamilton

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Créé le lundi 3 janvier 2011 10:19
Mis à jour le samedi 29 décembre 2012 17:04
Écrit par Roshieru
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/!\ Ce livre a été lu à partir de l'édition numérique.

Titre : L'étoile de Pandore 2 : Pandore menacée

Titre original : Pandora's star 2

Auteur : Peter F. Hamilton

Nombre de tomes : la saga du Commonwealth est en 7 volumes ; deux duologie et une trilogie.

Nombre de pages : 704 (poche)

Editeur : Bragelonne (grand format) et Milady (poche)

Editeur original : Pan Macmillan (UK)

Genre : science-fiction, space opera

Prix de l'édition papier : 25 euros (grand format) et 9 euros (poche)

Prix de l'édition numérique : 4,99 euros

Machine de test : Cybook Orizon

Format du fichier utilisé : Epub

DRM : sans

Résumé : La boîte de Pandore est désormais ouverte... A l'arrivée du vaisseau Seconde Chance, le mystérieux champ de force du système solaire de Dyson a disparu. Les extraterrestres qui y étaient emprisonnés ont immédiatement attaqué l'expédition humaine, qui a dû s'enfuir en abandonnant deux membres de son équipage. Ceux-ci ont été capturés, et leur mémoire pillée. Le secret des trous de ver et du voyage interstellaire est désormais connu des Dysoniens. Pour se défendre, l'humanité se lance dans la construction d'une flotte de vaisseaux de guerre. Mais, face à des extraterrestres belliqueux et conquérants, il est sans doute déjà trop tard. L'invasion aura lieu. Il reste juste à savoir quand, et où.

Critique :

N'y allons pas par quatre chemins : le début de ce second volume est long. Très long. Trop long. Malgré une très bonne histoire, Hamilton sombre dans le travers de certaines grandes sagas en écrivant des pages et des pages sur des évènements qui pourraient être résumés en une dizaine sans que cela nuise à la compréhension de l'intrigue et tout en en améliorant le rythme de celle-ci. Ainsi, dès le début, quasiment un chapitre est consacré aux manœuvres politiques et économiques des Burnelli lors d'un week-end organisé dans leur propriété. Chose qui n'est pas agaçante en soi. C'est toujours intéressant d'en savoir plus sur les petits complots des puissants. Sauf que la plupart des acteurs n'ont tout simplement aucun intérêt et sont creux, creux, creux, juste là pour faire figuration, tant et si bien qu'il faut une certaine dose de courage pour ne pas passer les pages ou abandonner le roman là... A d'autre moment, Hamilton nous fait profiter de ses longues descriptions sur les mondes ou les villes visitées, ce qui se révèle parfois passionnant quand on veut en savoir plus, parfois plutôt assommant quand on veut en venir au fait. Résultat, c'est lent à se mettre en place et certains lecteurs craqueront peut-être avant en se sentant perdu dans cette immensité. Cependant, malgré ce sens du détail très poussé en matière de technologie, de civilisation ou de géographie, Hamilton ne sombre jamais dans une complexité abusive. Comme dans le précédent volume, l'auteur explique les aspects scientifiques de façon abordable et simple. Et s'autorise quelques écarts fantastique.

Malgré ses défauts qui rebuteront sans aucun doute certains lecteurs, Pandore Menacée ne manque pas de passages drôles (les aventures cinématrographiques de Mellanie Rescorai), passionnants et mystérieux (le voyage d'Ozzie, Orion et Tochee) ou inquiétants (le conflit qui ne cesse de grossir). Si certains personnages sont fades à en mourir (notamment les politiciens), d'autres sont autrement plus truculents, sympathiques ou torturés, comme Ozzie, Orion, Mellanie, Dudley Bose, ou Ozzie (oui, ça fait deux fois). Ces éléments donnent à eux seuls envie de lire le volume suivant. Et puis, on a enfin le droit à une bataille finale qui s'étale sur des dizaines de pages (et sur des dizaines de monde). Même s'il ne répond pas à toutes nos questions, Hamilton ne nous déçoit pas. Mais il faudra tout de même enchaîner sur Judas déchaîné pour connaître le destin du Commonwealth, qui se retrouve en situation bien difficile à l'issue de ce tome. Espérons qu'il y aura un peu moins de longueurs ou de personnages vides comme des coquilles d'escargots après un réveillon car la saga du Commonwealth a un grand potentiel.

Côté numérique, rien de nouveau sous le soleil. C'est lent à changer de chapitre comme le premier volume mais ça marche sans se bloquer. Par contre, il y a un certain nombre de coquilles, comme des mots répétés dans deux chapitres ou d'autres mots coupés en deux, sans doute à cause d'un tiret de césure remplacé par un espace.

Points forts :

Points faibles :