Final Fantasy X-2 sur Playstation 2

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Détails

 

FF X-2


Titre : Final Fantasy X-2

Editeur : Enix

Développeur : Square

Sortie en France : 20 février 2004

Série : ce jeu est le onzième Final Fantasy numéroté, le quatorzième jeu estampillé Final Fantasy, et la suite directe de Final Fantasy X.

Prix : à partir de 10€.

Genre : RPG.

Rating : 12+, parce que c'est un RPG.

Online : non.

 

 

 

Résumé :

"Deux ans ont passé depuis notre victoire sur Sin. Je suis retournée vivre à Besaid, avec Lulu et Wakka. Kimahri est rentré sur le Gagazet pour venir en aide aux Ronsos survivants, et Rikku est partie de son côté. Tu vois, j'ai l'impression que la vie n'est pas différente depuis la mort de Sin. Que tout ce que nous avons fait n'a pas réellement été utile. Mais c'est ce que je voyais depuis Besaid. Et en réalité, beaucoup de choses ont changé. Les gens ne vivent plus dans la crainte perpétuelle de perdre les êtres qui leur sont chers. Ils n'ont plus peur de voir détruit, anéanti, balayé en un instant, tout ce qu'ils ont construit.
La vie s'écoulait paisiblement.
Et puis, Rikku est arrivée, avec cette sphère dans laquelle tu apparaissais...mais était-ce vraiment toi ?
C'est pour le savoir que je me suis embarquée à bord du Celsius, en compagnie de Rikku, ma cousine que tu connais déjà, de Paine, une nouvelle qui a été engagée un peu avant moi. Il y a aussi Frangin et Poto, tu te rappelles d'eux ? Ils étaient au refuge, sur l'île de Bikanel. Nous avons aussi ramassé un Hypello qui trainait, seul. Nous l'avons engagé comme barman, alors son nom est tout simplement Barman.
Je suis devenue chasseuse de sphères, et je m'amuse bien. Ma vie est bien remplie, et jalonnée de rires.
Mais parfois, quand nous ne faisons rien, quand nous nous arrêtons, je repense à notre pélerinage. Et je pense à toi. Je souhaite, j'espère tellement que la personne sur cette sphère, c'est bien toi.
C'est pour ça que je suis partie. C'est pour ce seul et unique espoir de te retrouver un jour..."

 

Critique :
Comment ? Une suite à un Final Fantasy ?! Mais quelle hérésie !!!
C'est ce que disent certains puristes. Et ils ont raison. C'est une hérésie. D'autant plus que, pour leur donner raison, l'ambiance de cet opus est aux antipodes de son prédécesseur.
Mais premièrement, cette atmosphère bon enfant, très girly, rock 'n roll, enjouée et fun, reste très plaisante malgré tout, presque humoristique, et n'est qu'une façade qui cache un scénario plus profond et une histoire plus complexe qu'il n'y parait.
Et deuxièmement, le jeu est très bon, alors un vrai joueur mettra de côté ces a priori idiots et savourera, tout simplement.
En effet, si on a apprécié Final Fantasy X, quel bonheur de retrouver Spira ! Le jeu fait sans cesse référence au précédent, ce qui est un peu logique, vu qu'il en est la suite.
Mais ça va plus loin encore. En effet, lors de la première visite de chaque lieu, on a droit à un petit monologue de Yuna, à la façon qu'avait Tidus d'en faire dans FF X. Les personnages secondaires de FF X sont présents également, on retrouvera Isaaru et Dona, deux autres invokeurs croisés à plusieurs reprises durant le pélerinage, et qui ont été forcés de se reconvertir. O'aka XXIII sera aussi au rendez-vous, et il a encore des ennuis. Shelinda a choisi sa voie, et Maedchen continue de parcourir le monde. L'escadron Chocobo est toujours là, et si le capitaine Lucil a toujours la pêche, Clasko, lui, se pose beaucoup de questions sur son avenir en tant que chevalier chocobo sans chocobo...

L'espoir de donner un happy end à l'histoire de Tidus et Yuna, cette volonté de connaitre la vérité, et le plaisir de retrouver des lieux et des têtes connus, sont le moteur qui poussent le joueur à avancer tout au long de la première partie du jeu.
Première partie seulement, car au fur et à mesure que l'on revisite les contrées magnifiques de Spira, de nouvelles questions sont posées, de nouvelles intrigues apparaissent, de nouveaux personnages, tous plus mystérieux les uns que les autres, entrent dans l'aventure, et relèguent au second plan l'idylle entre Yuna et Tidus. D'autant plus que le monde est à nouveau menacé, et que Yuna et ses amis sont les seuls à pouvoir faire quelque chose.

Le jeu est découpé en cinq actes, et si la linéarité un peu agaçante du dixième épisode a ici totalement disparu pour laisser la place à une liberté totale, les objectifs restent bien définis. Le parcours à suivre est balisé du début à la fin, on peut y entrer et le quitter à n'importe quel moment du jeu, et le joueur n'est jamais perdu. Ainsi, si la trame principale, en ligne droite, ne demandera que dix à vingt heures maximum pour en venir à bout, les diverses quêtes secondaires et la visite systématique de tous les lieux de Spira rallongera cette durée à plus de 60h, et ce d'une manière absolument pas artificielle, comme on peut le voir dans certains jeux. Non, ici, flâner, s'amuser, ne pas suivre le scénario est un véritable plaisir, surtout lorsqu'on découvre les petites histoires de différents personnages.
Les quêtes secondaires, quant à elles, sont nombreuses et intéressantes. Citons en vrac la publicité, la recherche d'une épouse, les fouilles, et de nouveaux mini-jeux comme le sphere break.

Le gameplay a changé, on voit le retour de la jauge ATB dans une version plus dynamique qu'auparavant. Par exemple, si vous demandez à vos personnages de balancer une attaque normale, ces attaques se feront simultanément. On voit donc apparaitre le système de combo : si les attaques sur un même ennemi sont suffisamment rapprochées, le score de combo augmente, chaque attaque devenant alors plus puissante.
Au joueur de stratégiser ses attaques pour faire un maximum de combo.
À l'ATB s'ajoute le retour du système de jobs, qui a fait les beaux jours de Final Fantasy V et Tactics. Mais celui-ci est légèrement modifié. Les jobs se trouvent dans des vêtisphères, et chaque vêtisphère est à placer sur des palettes. Les palettes sont obtenues au cours de l'aventure, et chacune contient plusieurs emplacements sur lesquels placer les vêtisphères. Chaque palette peut aussi avoir différents effets, comme par exemple conférer au personnage l'utilisation d'une compétence, ou un effet bénéfique permanent comme Auto Carapace. Les personnages peuvent changer de vêtisphère à loisir durant les combats, leur permettant de passer par les cases spéciales de la palette, conférant encore d'autres capacités pour le combat en cours. De plus, chaque personnage peut obtenir une tenue spéciale qui lui est propre, et qui devient disponible dès que le personnage est passé, au cours d'un combat, par toutes les vêtisphères de sa palette. Les deux autres personnages sont alors remplacées par des unités de soutien propres à la tenue spéciale enclenchée.
Un gameplay qui ne s'essouffle jamais, donc, tant les tenues sont nombreuses et adaptables.

Les graphismes, eux, n'ont pas changé : c'est du Final Fantasy X, ce jeu qui a jeté une bombe dans le monde des FF à sa sortie. Beau pour l'époque, toujours beau aujourd'hui, y a rien à en redire.
Côté sons en revanche, c'est la déception. La plupart des musiques sont belles, mais...ce ne sont pas celles de Final Fantasy X. Nobuo Uematsu, le compositeur de génie de tous les Final Fantasy depuis le début, a quitté Square-Enix. Et pour le puriste, ça se ressent. Les musiques n'ont plus cette touche si inimitable. C'est donc une double déception. Cependant, l'ambiance sur Spira ayant changé, on peut trouver un côté plus adapté à ces nouvelles musiques, et finalement, ça passe plutôt bien.

 

+ le gameplay
+ on voit enfin ce qui se passe après la fin d'un FF !
+ les graphismes n'ont pas changé
+ la suite à l'un des RPG les plus marquants
+ des quêtes secondaires très intéressantes, pour peu que l'on aime l'histoire de Spira

- les musiques
- une trame principale très courte
- une ambiance un peu trop girly style teenager psychédélique

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